Taisen Deshimaru - Vrai Zen

Ce livre réunit les premiers textes de Deshimaru, Vrai Zen paru en 1969 et une introduction au Shobogenzo de Maître Dogen en 1970.

L'idée centrale de ces différents textes c'est de montrer l'importance fondamentale de zazen. Les textes sont courts et agréables à lire. Ils tentent de répondre aux différentes questions habituellement posées par les occidentaux sur le zen. Quel est son parcours? Quel est son projet et que peut-il apporter aux occidentaux? En quoi consiste le pratique de zazen et qu'apporte-t-elle? Comment se positionne le zen par rapport à la philosophie occidentale? Par rapport à la science? Par rapport à la médecine et à la psychologie? Quelle est la particularité de l'école Zen Soto dont il est issu par rapport aux autres écoles Zen?

Le Shobogenzo est, pour Deshimaru, l'un des textes les plus important, rédigé entre 1231 et 1253 par Maître Dogen, le fondateur du Zen Soto Japonais. Shobogenzo signifie le trésor de l'esprit du Dharma.
"Le shobogenzo de Maître Dogen a été écrit comme une cristallisation de son expérience religieuse. Pour le comprendre, nous devons l’expérimenter. Son expérimentation veut dire : pratique de zazen."
Comme le texte n'avait jamais été traduit, il propose une traduction de deux chapitres importants. Le Bendowa, le premier chapitre, est "un exposé sur l'importance de zazen" suivi d'un dialogue entre Maïtre Dogen et ses disciples. Puis, il résume les 95 chapitres du shobogenzo et se termine par la traduction du dernier chapitre qui porte sur les huit directives pour obtenir l'éveil que Dogen a dicté à son disciple sur son lit de mort.
1- Avoir peu de désirs
2- Se satisfaire de ce que l'on a
3- Vivre seul dans un endroit calme
4- Se concentrer avec une attention soutenue et aiguisée sur une seule chose à la fois.
5- Avoir en permanence une volonté forte, droite et sans illusion
6- Conserver l'esprit simple, calme et apaisé par la pratique de zazen
7- Pratiquer et obtenir la sagesse (voir par son intuition et avec les yeux de son esprit)
8- Ne pas trop bavarder, discuter, raisonner ou penser selon le sens commun.


Deshimaru résume le chapitre 53 intitulé Mujo Seppo comme suit :

"La parole des grands maîtres pour transmettre leur enseignement doit être libre comme le vol des oiseaux dans le ciel. Le Bouddha Shakyamuni a dit que l'enseignement de tous les bouddhas doit être empreint de liberté."
Ce qui semble être, ici-même, un résumé assez libre du chapitre 53.  Les résumés donnent, évidemment envie d'y regarder d'un peu plus près, d'autant plus que le Shobogenzo a été traduit depuis en sept volumes. L'idée de ce blog est précisément de croiser les textes, en y regardant d'un peu plus près, en s'attachant autant que possible à l'esprit plutôt qu'à la lettre conjointement à une pratique de zazen (sous la direction d'un maître, ayant été lui même disciple de Deshimaru).


2 commentaires:

  1. Vrai zen ? tout le monde dit qu'il a le vrai zen

    mais tout le monde ignore que le mien est le vrai vrai, celui descendu des étoiles venu iriguer la terre des mortels

    Abxs

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    1. Et je propose que l'on continue à l'ignorer encore longtemps.

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