Eric Rommeluère - S'asseoir tout simplement - L'art de la méditation zen

Très beau petit livre de 2015 dans lequel Eric Rommeluère parle de son expérience de la méditation. L'évocation des trois maîtres (Deshimaru Taisen, Ryôtan Tokuda-Igarashi et Gudô Wafu Nishijima) qu'il a fréquenté est très touchante. Il me semble que l'un des enjeux de ce livre est de montrer que l'assise en zazen n'est pas une technique même si l'attention à la respiration est souvent préconisé. Mais cette attention ne doit pas évacuer le réel.

"A chaque instant, notre rencontre avec le réel est neuve, et d'une certaine façon, nous sommes toujours éveillés par le réel. Pourtant, la rencontre reste imparfaite, obstruée par les perceptions, les attentes et les projets qui nous empêchent de voir authentiquement le réel. Parfois cependant un évènement inattendu surgit dans la procession des moments qui passent et démaille avec force et virulence les attentes et les projets. Un tel événement nous démontre immédiatement et soudainement que nous sommes toujours incarcérés dans le jeu de nos habitudes et de nos pensées. Nous n'apercevons qu'une semblance de réel. Confronté à l'inattendu, quelque chose que nous n'attendions pas surgit, et ce qui surgit n'est autre que le réel. Nous sommes interpellés jusqu'au plus profond de notre cœur ; nous sommes défaits par la fulgurance. Mais si nous savons l'entendre, la soudaineté nous invite à nous dépouiller de notre ancienne peau. Dans le même instant, nous mourons et nous naissons, nous nous quittons et nous nous retrouvons" (p48-49)

Il y a souvent un malentendu sur l'éveil qui nous fait croire qu'il nous fait plus qu'il nous défait. Sur le site agoravox il y a un article qui montre bien ce type d’erreur : 

"    Ah le satori … C'est la grosse plaisanterie des pratiquants entre eux. Tout le monde en parle mais PERSONNE ne l'a vécu, même pas les "maitres" ? Et comme ces "maitres" (entre guillemets) n'ont jamais expérimenté le satori, ils ont trouvé un moyen commode pour écarter toute velléité de connaissance. Il faut pratiquer sans but ni esprit de profit (mushotoku en japonais). Autrement dit, ne rien attendre et surtout ne pas vivre des expériences. Conséquence, il ne faut pas leur avouer avoir vu la lumière, senti un chatouillement bizarre dans la colonne vertébrale ou le cervelet suivi d'une illumination (kundalini) comme beaucoup l'ont vécu sans avoir rien demandé (comme moi !) et sans oser en parler dans leur entourage.
Quoi, quoi, vous répond le maitre, vous prétendez avoir vu la lumière !
Ouh la, mais c'est très mauvais il faut absolument vous méfier de ce genre d'expérience.
Pensez donc, lui, il ne l'a jamais vu ;-)"
On voit bien comment ici l'égo récupère ce type d'expérience pour nous faire croire que nous serions au-dessus du maitre car si le maître  n'y accorde aucune importance c'est peut-être qu'il n'en a pas vécu de semblable. Vous aurez beau expliquer à cette personne que c'est très bien d'avoir vu la lumière mais qu'il n'en est pas plus avancé pour autant et que c'est seulement la pratique qui lui permettra d'approfondir cette expérience, il s'attachera malgré tout à ce type d'expérience et souhaitera en revivre d'autres. Sur fond d'ennui profond, les moments d'extases sont des moments très plaisants. Seulement s'ils ne défont pas notre arrogance, ils risquent fort de nous transformer en illuminé sectaire. Il n'est pas interdit d'en parler mais il faudra s'attendre à ce que le maître nous fasse redescendre sur terre. Il faut aussi se méfier de ce que disent les maîtres, en public, il disent qu'ils ne sont pas éveillés et qu'ils ignorent superbement ce qu'est le satori. Kodo Sawaki dit volontiers qu'il n'a jamais fait cette bêtise. En privé, si vous savez les prendre, ils sont susceptibles de vous raconter des choses étonnantes mais cela relève de leur intimité. Ainsi, vous pouvez croiser des anciens (qui font partie de l'AZI depuis des lustres) qui vous diront qu'aucun des maitres de l'AZI n'est éveillé. Aucun ne prétend l'être, d'ailleurs. Cependant, si vous savez écouter, vous comprendrez que l'éveil n'est peut-être pas ce que vous imaginez.

De toute évidence, s'éveiller ne consiste nullement à vivre des extases dans la solitude d'une vie bien rangée mais bien au contraire, comme le dit Eric Rommuluère, "à entrer dans la boue et dans la fange et à considérer la vie comme un défi d'instant en instant renouvelé".

---------- Extrait d'un forum------------
Utilisateur2016 a écrit:
Personellement, le shikantaza ne me semble pas s'opposer à la polémique

Sb a écrit: 
Shikantaza est mushotoku, sans but ni profit.

Eric Rommeluère, dans S'asseoir tout simplement, polémique à propos de Vipassana et de la méditation de Pleine Conscience.

Il leur reproche d'exclure le discernement.

La "dimension d'analyse est évacuée dans le mindfulness"... "une forme d'attention dénudée de sa fonction examinatrice"

Il oppose ces formes de méditation au Bouddhisme engagé

"Un pratiquant du dharma n'est pas simplement convié à explorer le monde de ses émotions, de ses sensations, de ses pensées ou le monde impersonnel des relation humaines, mais à découvrir son implication dans la sphère sociale et civile (...) Les enseignements du Bouddha offrent une tout autre conversion de notre agir et de notre devenir"

Donc, même si Shikantaza est mushotoku, à un moment ou à un autre on retrouve le discernement dont la polémique est la forme la plus extrême. La polémique ne doit pas exclure la parole juste. 


"Par parole juste, nous entendons surtout éviter le mensonge et à l’inverse, s’exprimer d’une manière vraie, authentique. C’est aussi une parole qui va éviter de blesser, de faire souffrir : la manière de s’exprimer sera également très importante." http://blog.dogensangha-martinique.org/?p=115

33 commentaires:

  1. Bonjour,

    Je m'excuse, mais je crois que vous avez mal lu l'ouvrage d'Eric Rommeluère. Dans le passage mentionné, il explique les différences entre la pratique traditionnelle de sati dans la tradition theravada et la pratique moderne de la pleine conscience. La pratique de sati associe l'attention et le discernement, la pratique de sati est une attention sans jugement. je ne vois pas de polémique ni de reproche dans cette explication. Il faut lire le passage en entier p. 136-137 :

    "Les termes de mindfulness et son adaptation française de « pleine conscience » traduisent le pâli sati, que l’on pourrait rendre par « vigilance », « attention vigilante », voire « présence d’esprit ». Les exercices de pleine conscience s’inspirent en effet des pratiques de l’école theravâda, la tradition bouddhiste du Sud-Est asiatique. Dans cette école, l’établissement de l’attention vigilante (sati) est un prérequis aux exercices méditatifs dits de calme mental (samatha) et de vision pénétrante (vipassanâ).

    À la fin du XIXe siècle et au début du XXe, quelques moines birmans préconisaient un renouveau de la méditation fondé plus particulièrement sur un livre du canon de l’école theravâda intitulé Le Discours de l’établissement de l’attention (Satipatthâna sutta). L’un de ces moines, Mahâsî Sayadaw (1904-1982), considérait les exercices proposés dans ce livre comme des méthodes particulièrement appropriées aux laïcs. À partir des années 1970, ces pratiques traditionnelles se diffusent aux États-Unis par l’intermédiaire d’instructeurs de méditation occidentaux formés par Mahâsî Sayadaw ou d’autres maîtres birmans ou thaïlandais : Jack Kornfield, Joseph Goldstein et Sharon Salzberg pour les plus connus d’entre eux. Rassemblés au sein d’un mouvement informel connu sous le nom de vipassanâ, ces enseignants ont développé, au fil des années, une approche adaptative résolument laïque, psychologique et thérapeutique éloignée des formes orientales. Kabat-Zinn est cependant le premier à proposer une échappée de la pratique de l’attention hors de toute perspective spirituelle.

    Kabat-Zinn, comme la plupart de ces instructeurs américains, s’approprie les exercices d’attention en les remaniant. La pleine conscience est décrite comme une « attention nue » (bare attention en anglais), l’acceptation au moment présent et sans jugement de tout ce qui se présente à la conscience. Dans les pratiques originelles de l’école theravâda, l’attention vigilante est une faculté mentale qui, une fois établie, permet d’évaluer et de juger des qualités des objets qui apparaissent à la conscience ; de cette façon, le méditant pourra reconnaître leurs aspects impermanent et conditionné. Cette dimension d’analyse est évacuée dans le mindfulness, de sorte que l’attention nue peut s’entendre de deux façons différentes, comme une conscience simple, disponible et attentive à tout ce qui se produit dans l’instant présent, mais également comme une forme d’attention dénudée de sa fonction examinatrice."

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    1. A vrai dire ce passage n'est pas très clair. Ce qui est certain c'est que Eric Rommeluère critique la pleine conscience parce qu'elle évacue le discernement qui était incluse dans Sati. En revanche, je me trompe peut-être si je dis que sa critique vise également Vipassana mais ce passage le laisse entendre:
      Vipassana :" une approche adaptative résolument laïque, psychologique et thérapeutique éloignée des formes orientales."

      Plus on s'éloigne des formes orientales pour les adapter au monde occidental plus on perd le discernement au profit d'une pratique qui vise seulement la performance au travail et le bien être psychique et matériel. Ce passage est un jalon qui permet de comprendre la suite du texte qui est beaucoup plus critique vis à vis du matérialisme spirituel induit par la pleine conscience.

      La pratique bouddhiste ne vise pas seulement l'équanimité mais aussi à "sauver" tous les êtres vivant de la souffrance en agissant concrètement sur les causes de la souffrance (lutter contre les injustices, contre la faim dans le monde et pour l'éducation égalitaire des hommes et des femmes par exemple)

      Même dans le theravada l'équanimité n'est pas la seule fin visée comme en témoigne ce texte

      Un jour qu’il parlait à un brahmane, il dit : « Il y a quatre types de personnes dans le monde. Les premiers complimentent ceux qui le méritent au bon moment mais ne critiquent pas ceux qui le méritent au bon moment. Les seconds critiquent ceux qui le méritent au bon moment, mais ne complimentent pas ceux qui le méritent au bon moment. Les troisièmes ne font ni compliments ni critiques au bon moment. Les quatrièmes font compliments et critiques au bon moment. De ces quatre types, lequel selon toi est supérieur aux autres ? » Le brahmane répondit : « Je pense que c’est celui qui ne fait ni critiques ni compliments qui est supérieur, du fait de son équanimité. » Mais le Bouddha rétorqua : « Je ne suis pas d’accord. Aux yeux du Tathagata , celui qui est supérieur est celui qui complimente et qui critique au moment opportun. Pourquoi ? A cause de la sagesse qui lui permet de savoir quels sont le moment et le lieu opportuns. » http://www.dhammadelaforet.org/sommaire/jayasaro/parole_juste.html

      Dans les adaptations laïques du bouddhisme, il manque la sagesse dont parle ce texte. La sagesse est critique, elle juge de ce qui est juste et de ce qui ne l'est pas. L'hindouiste accepte les castes pas le bouddha.

      A l'extrême, j'irais jusqu'à dire que les dérives sectaires font de la méditation une pratique qui permet l'acceptation de tout y compris de l'injustice.

      La critique de Eric Rommuluère est malgré tout assez fine car il reconnait les avantages thérapeutiques de la pleine conscience et de Vipassana. La critique n'est donc pas totalement négative mais il cherche a en montrer les limites.

      Personnellement je ne suis pas certain que sa critique si elle inclut Vipassana soit juste. J'ai des amis qui en plus du zen pratiquent Vipassana et qui trouve cela complémentaire. Vipassana est beaucoup moins confortable que la mindfullness... J'ai parlé à l'une de ces personnes de la critique de Eric Rommeluère et cette personne ne la trouvait pas justifiée pour Vipassana mais justifiée pour La pleine conscience.


      Merci pour votre intervention.

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    2. Je me permets d'ajouter que c'était le sujet d'un post plus ancien

      https://mujoseppo.blogspot.fr/2016/02/eric-rommeluere-la-realite-nest-pas.html

      Je ne pense donc pas avoir mal lu Eric Rommeluère mais je force le trait. Je prends le risque de la caricature de manière à faire court.

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  2. Pour vous une explication sur les pratiques de méditation est une critique. Pardonnez-moi, mais j'ai du mal à vous suivre.
    Ce qu'il critique, plus loin dans le texte, c'est l'instrumentalisation et la récupération de la pleine conscience, ce n'est pas du tout la même chose.
    Il n'a aucune critique sur le vipassana ou sur la pleine conscience en tant que telles. Ses positions sont très claires, dans ce livre ou ailleurs.
    Bonne soirée.

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    1. L'instrumentalisation n'est possible que si on coupe la pratique de son contexte bouddhique qui inclut les préceptes, l'octuple sentier et tout ce que véhicule les textes bouddhistes, notamment les sutras.

      Dans Vipassana, il n'y a aucune référence au bouddhisme

      La sagesse qui est discernement ne nait pas par magie de la méditation.

      Pourquoi Eric Rommuluère insiste-t-il comme toute la tradition sur l'importance de la relation maitre-disciple? Pourquoi insiste-t-il sur le contexte?





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    2. C'est pourtant dans le texte

      "la pleine conscience n'est plus garantie par le souci d'introduire au dharma"

      Ce que critique E. R c'est cette coupure d'avec le dharma rendu possible par ces adaptations laïques de pratiques bouddhistes.

      Au départ l'intention était bonne en tant que prémisse mais c'était prendre la risque qu'ensuite elle ne débouche pas sur le dharma.

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  3. Cher Sb,

    Vous simplifiez, vous forcez le trait, ok, mais finalement vous lui prêtez des intentions qui ne sont pas les siennes. C'est pourquoi je me permettais d'intervenir.

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  4. Il est difficile de savoir qu'elles sont ses intentions.

    Si Eric Rommuluère disait de quelqu'un qu'il a perdu le discernement je dirais que c'est une façon polie de dire que cette personne est devenu folle.

    Si "la dimension d'analyse est évacuée dans le mindfulness" c'est une façon polie de dire que c'est la porte ouverte à toutes les dérives.

    Ce serait faux de croire qu'il ne critique que l'instrumentalisation commerciale d'autant plus que lui-même vend des livres et qu'il faut payer environ 300€ pour 9 mois d'enseignement pour apprendre avec Eric Rommuluère à simplement s'assoir.

    C'est la coupure d'avec le dharma qu'il critique et c'est présent dans le texte que vous citez.

    La question qui demeure c'est est-ce que le discernement est également présent dans Shikantaza.

    J'en doute.

    Il est présent dans les enseignements (kusen, teicho, mondo, sutra...) mais pas dans zazen.

    Si Vipassana ou la méditation de pleine conscience sont insuffisants pour faire naitre la sagesse (le discernement), zazen seul est également insuffisant.

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  5. Bonjour Sb,

    Vous extrayez des phrases de leur contexte et vous leur faites dire le contraire de ce qu'elles disent, vous dites que ER pourrait faire des attaques personnelles ("s'il disait de quelqu'un...."), vous dites que le programme Toucher le coeur consisterait à apprendre à simplement s'asseoir comme s'il s'agissait d'une séance d'initiation (il recouvre en fait 600 pages de textes, un entretien par semaine, un suivi par email, la participation aux retraites, je l'ai suivi), chacun appréciera vos propos diffamatoires.
    Dominique V.

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    1. Propos diffamatoires? Vous plaisantez?

      "vous leur faites dire le contraire de ce qu'elles disent"
      Que disent-elles? En quoi est-ce le contraire de ce que je dis?

      "vous dites que ER pourrait faire des attaques personnelles" Donc si ER disait de quelqu'un qu'il a perdu le discernement vous considéreriez que c'est une attaque personnelle? Même si c'est une personne touchée par la maladie d'Alzheimer?

      "comme s'il s'agissait d'une séance d'initiation" c'est vous qui le dites ce n'est pas moi. J'ai précisé que c'était pour "9 mois d'enseignement" reconnaissez que ce serait une longue séance d'initiation.

      Je ne vois aucun inconvénient à ce qu'ER fasse payer ses enseignements. Je ne lui reproche pas. Je lui reprocherais si lui même le reprochais à la minfullness ce qu'il ne fait pas.

      Il reproche à la mindfullness la coupure potentielle d'avec le Dharma. Expliquez moi en quoi ce n'est pas ce que dit ER.

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    2. Je serais curieux de savoir ce qu'il y a de diffamatoire dans mes propos.

      "vous dites que ER pourrait faire des attaques personnelles" oui il pourrait même tuer quelqu'un... mais jusqu'à preuve du contraire il n'a, à ma connaissance, fait de mal à personne. Vous délirez.

      Et puis si j'ai envie de critiquer ER qui va m'en empêcher? Ce n'est pas interdit que je sache.

      J'aime beaucoup Eric Rommeluère, mais si il y avait matière à critique je ne me gênérais pas

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    3. Je vous remercie quand même pour les détails que j'ignorais:

      "il recouvre en fait 600 pages de textes, un entretien par semaine, un suivi par email, la participation aux retraites"

      J'ai lu, mais je ne sais pas si c'est vrai c'est que "Ca s'adresse vraiment aux débutants."

      Le terme d'initiation ne me choque pas.

      "On appelle "initié" dans le zen une personne qui a reçu directement la pratique de zazen par un ancien. Par conséquent un pratiquant débutant peut être un "initié". Il faut seulement avoir rencontré un pratiquant (de préférence quelqu'un aguerri qui fait zazen depuis plusieurs années) et qu'il ait montré la posture, le kin-hin et les quelques règles simples pour s'asseoir dans un dojo ou chez soi.
      Tous les pratiquants sont donc passés par une initiation." Kaïkan

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  6. Sbouby, tes propos sont diffamatoires, blasphématoires et héretiques !

    tu vois le seul aveugle que je connaisse c'est toi et tout le monde est 'daccord on dirait ...

    ABRAXAS

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  7. tu es libre de rien du tout, tu dois manger, dormir, chier et aller prier dans ton dojo pour te sentir bien. si tu etais libre tu pourrais faire ce que tu veux, t'es qu'un putain d'humain esclave de ton esprit et de ton corps.

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    1. Je suis libre d'écrire ce que je veux et je peux te censurer si j'en ai envie. Je suis libre d'aller ou de ne aller au dojo comme ce soir par exemple.

      Pour le reste je m'en accommode très bien.

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    2. tu vas pas au dojo ? tu te rebel ? quel mauvais disciple tu es !

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    4. Je t'ai déjà demandé de ne pas utiliser des mots vulgaires, ça m'écorche les yeux.

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    5. pauv choutte ! les vilains mots t'ecorchent tes oreilles de gentil minou !

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    6. serais tu esclaves des gros mots ???

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    7. Je m'en passe très bien.

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  8. est ce que ton maitre zen a le niveau pour voir ton niveau de zen ? deja si tes pas daccord avec lui tu seras jamais un maitre zen , il faut que tu sois un gentil perroquet pour ca...comme en politique il se refile le bébé que quand ca les arrange, ton maitre te fera jamais maitre puisque c'est ca qui t'einteresse en fait je lis entre les lignes mon cochon, si quand tu seras vieux si tu arrives a le supporter 25 ans il te fera peut etre maitre mais de toute facon tu seras passé a coté de l'essentiel.

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    1. Ahaha comme tu lis mal entre les lignes. Je n'ai aucune ambition.

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    2. menteur ,tout le monde a de l'ambition , meme l'ambition de ne pas avoir d'ambition ! j

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    3. deja t'arrives meme pas a te comprendre alors tu peux toujours courir pour etre un bouddha...

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    4. Pas besoin de courir, il suffit de s'assoir.

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    5. couillon, s'assoir et courir sont les 2 faces d'une m<ème pièce, tu ne peux pas échapper a ta condition, tu ne trouveras rien...

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    6. J'ai déjà trouvé, je ne cherche plus.

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    1. Je te remercie de bien vouloir surveiller ton langage.

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  10. serais tu un homosexuel noir albinos nain et borgne ?

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